Témoignages

La Viale est pour moi un refuge. C’est un lieu dont je suis sûr et qui m’apporte de la sécurité à tout moment de ma vie. Je sais que si le sol se dérobe sous mes pieds, si je me sens noyé et que je perds mes repères, je pourrai y trouver un abri. (…) Tout y est en constant changement et pourtant tout y est plus stable que nulle part ailleurs. Les gens passent, les chemins se croisent et se rencontrent, les vies se tissent et se détissent. L’Esprit, lui, reste inchangé. (…) Beaucoup de gens viennent à la Viale sans adhésion à la religion, voire même avec une certaine méfiance à son égard. Pourtant ils sentent que ce lieu est vivant, qu’il est habité de quelque chose d’insaisissable qui porte et accueille chaque personne qui s’y trouve invitée.

Raphaël, 25 ans

Un magnifique village de pierres perché au milieu de la nature. J’aime l’accueil que nous y réservent ceux qui sont arrivés quelques jours avant nous et qui comme nous ont été accueillis… (…) Ce qui me nourrit a la Viale ce sont les échanges riches et empreints de bienveillance.

Eléonore

Durant chaque temps de prière à la Viale, 4 fois par jour. (…) Une grande douceur, une immense tendresse. (…) Depuis 20 ans, j’essaye de passer plus ou moins régulièrement à la Viale. Et quand tout s’embrouille dans ma vie, dans ma tête, mes proches me poussent à y aller. (…) A la Viale, tout est en bois et en pierre et on y voit les marques de toutes les vies qui s’y sont déposées. (…) C’est le lieu où je viens boire à la Source, le lieu où je prends les grandes décisions de ma vie, mon refuge quand je vis des naufrages. (…) Il y a toujours de la place. (…) C’est le seul lieu chrétien que j’ose recommander à des personnes non chrétiennes car l’ouverture, l’accueil y est tellement total et inconditionnel. (…) C’est le lieu où j’ai vu un sous-préfet et un drogué s’engager ensemble dans des projets, une petite trisomique et un adolescent rebelle partager de la tendresse, un prêtre et une bouddhiste se retrouver sur des questions essentielles de Foi, un homosexuel et un catho coincé de droite se donner l’embrassade. Quel lieu d’Eglise ! (…) Lorsque je désespère du monde ou de moi-même, j’ai besoin de me rapprocher de la Viale, m’y raccrocher, m’y déposer et y reprendre espérance et Force pour repartir tenter de réenchanter le monde. Je crois en fait que la Viale m’a permis d’être profondément heureuse car consciente que nous sommes tous frères et que l’Esprit Saint travaille en nous. (…) Toujours comme un cadeau, de me dépouiller, de me révéler, de descendre à des profondeurs insoupçonnées qui m’invitent à la rencontre de mes compagnons de la Viale, en Vérité et à la rencontre de Dieu, qui m’insuffle sa tendresse immense et me guide. C’est le lieu de l’humilité. (…) Je pense que le rythme quotidien d’alternance de travail-prière-vie communautaire-contemplation de la nature est le rythme idéal pour aider l’âme à s’incarner dans la matière. Pour aider l’Etre à se rassembler et permettre une action féconde. C’est le rythme et le style de vie qui permet à mon mental de se taire, à mon cœur de se calmer de ses colères et tristesse, et qui permet à mon âme de se relier à Dieu. Pour moi, la Viale est LE lieu d’église qui m’inspire.

Céline

J’ai apprécié l’absence totale de jugement, l’entrée immédiate dans la communauté, la bienveillance des jeunes et des permanents, l’incitation à s’interroger sur le sens de la vie, la spiritualité du lieu, son ouverture à chacun dans sa diversité sans aucun jugement, l’absence de conflits, (…) la facilité avec laquelle chaque nouveau venu devenait immédiatement le bienvenu. (…) La Viale, comme tous les lieux de spiritualité de cette qualité, incite à dépasser naturellement les barrières et à entrer directement dans des conversations profondes qui ont du sens. La qualité des visiteurs en témoigne. Les temps de prière devenant des moments de partage et de compréhension des évangiles m’ont tous semblé uniques et indispensables. (…) Merci à la Viale d’exister.

Béatrice

Là-bas on ne passe pas de temps à se soucier des rendez-vous et des impératifs de la vie. Ce temps passe vite pendant les repas quand on parle de forêt, de la prochaine balade qu’on pourra faire, des migrants qui sont coincés, de la force de l’Esprit Saint, … (…) Le point d’orgue de la Viale : la VIE qui s’y trame dedans. Ces vies d’ailleurs, cette vie en dedans, ce brassage, ce melting-pot. Et le pire c’est que ça marche ! Ce qui marche c’est l’écoute et la bienveillance. Jamais je n’ai eu d’aussi belles discussions qu’avec des gens que j’ai vu parfois que pour quelques heures, parce qu’ils partaient le lendemain. (…) Et puis, de la joie, du rire, des sourires, des attentions sincères, … me font croire à une autre humanité, tellement différente du monde que je connais.

Magalie, 23 ans

Un tel endroit ne peut pas laissez sans effet. (…) On oublie parfois le fait que le monde regorge de diversité. La Viale est là pour nous rappeler cette diversité et nous laisser nous en abreuver. On est tous là, dans ce lieu mystique, et on est tous ouverts comme on peut aux autres. (…) Une source de paix et d’harmonie qui se déverse dans notre âme. Une source qui donne l’impression que jamais plus on ne pourra avoir soif. C’est aussi dans ce lieu qu’on réalise l’absurdité de notre mode de vie. On jouit de tant de technologies et de ressources qu’on oublie qu’on n’en a pas besoin. On oublie que la vraie vie est bien plus simple et bien plus paisible. (…) On quitte notre petit confort de vie et soudain, les possibilités sont un peu trop grandes pour nos souliers. (…) Les soirées de partage au coin du feu, les anniversaires sur la terrasse de Fraisse, les remontées du Chassezac, les réparations de toit avec Jean-Marie, les confection de barrières anti-sanglier, la cueillette de mûres sur le plateau, les chants si beaux qu’on a envie de pleurer de joie, la beauté de la chapelle, les discussion avec Geneviève et Benoit, et encore milles autres souvenirs. (…) Merci de tout cœur, de tout mon être et de toute mon âme. (…) C’est un endroit unique, et les mots ne peuvent que décrire pâlement à quel point ce lieu sort du commun.

Jeune femme de 25 ans

La Viale, c’est d’abord un lieu de silence. Un silence qui est si peu présent dans la vie quotidienne. Un silence de ressourcement. C’est un lieu qui apaise. En arrivant à La Viale, c’est quelque chose de frappant : chaque fois que j’y suis allée, la première impression est celle d’un lieu extrêmement paisible. Au début, on ressent ce silence à fond. Puis, peu à peu, cela devient normal, et c’est quand on revient en Belgique qu’on est frappé par l’hyper-activité et la multitude de bruits parasites qui nous entourent. (…) Tout est là, et on n’a plus qu’à vivre. (…) On a plus de temps pour s’émerveiller, pour admirer un coucher de soleil, une caravane de fourmis, la montagne d’en face, ou simplement le mouvement des arbres avec le passage du vent. (…) C’est une grande liberté que de supprimer le superflu de sa vie.

Oriane, 22 ans

Là-bas, la présence de Dieu me semblait s’épanouir jusque dans les moindres recoins : dans la beauté des paysages et de la nature alentours, dans l’accueil chaleureux et simple de Benoît, Geneviève et des autres personnes présentes, dans l’ancien séchoir à châtaignes où j’ai eu la joie de passer 24h en ermitage et bien sûr dans les temps de prière à La Chapelle. (…) Les temps de prière sont comme la colonne vertébrale de la journée. (…) Ces prières m’ont aidé à ouvrir mon cœur à la journée à venir puis à la relire dans la gratitude, ce que je ne prends pas toujours le temps de faire dans mon quotidien.

Claire, 23 ans

Immédiatement, je me sens dans cette chapelle comme « à la maison » : accueillie dans un lieu qui me devient familier en quelques jours. Un lieu où je me retrouve. Où je peux me déposer et du coup, m’ouvrir à ce qui m’entoure. (…) Je ressens dans la démarche de La Viale, quelque chose de très authentique, une ferveur qui s’appuie sur la nature (« les arbres et les rochers »), et sur l’histoire du lieu, ces familles qui ont donné leur nom aux bâtisses du hameau. Une ferveur qui n’a jamais cessé de renaître, avec les prêtres et permanents qui ont fait – et font – vivre ce lieu. (…) Je trouve à la Viale un soutien rare et très précieux, où je peux « déposer mon fardeau ».

Sylvia, 52 ans

J’ai senti que c’était un lieu où je pouvais poser et déposer le tournant de ma vie que je prenais alors. Un lieu calme, avec un rythme régulier, constant, comme si la solidité des pierres environnante et la régularité du rythme communautaire viendraient soutenir ma propre vie alors si irrégulière et floue.

Marie-Gabrielle, 24 ans

Ce lieu m’apprend à être moi-même et me permet de trouver ma voie. (…) La Viale est la source où je puise mon énergie et le point de départ de ma vie quotidienne.

Séverine, 21 ans